« Il y a un nombre non-négligeable de descendants de harkis parmi les radicalisés » – Causeur:
Mi-juillet, la conseillère départementale LREM Mounia Haddad, 29 ans, a été séquestrée deux jours durant par sa famille d’origine algérienne. Celle-ci n’acceptait pas son projet de mariage avec un descendant de harki. Après avoir décortiqué les structures anthropologiques de l’immigration algérienne, le politologue Jérôme Fourquet se penche sur les traces que la guerre d’Algérie a laissées dans notre société. Dans la France en proie au terrorisme, héritiers des harkis, pieds-noirs et combattants du FLN brassent des imaginaires concurrents.
Daoud Boughezala. Cinquante-six ans après la signature des accords d’Evian, alors que l’affaire Mounia Haddad révèle la potentielle rivalité entre descendants de harkis et familles FLN, quels rapports entretiennent ces deux sous-groupes de l’immigration algérienne en France ?
Jérôme Fourquet. Dans certaines familles d’origine algérienne, la mémoire héroïque de l’engagement des parents ou grands-parents dans la lutte…
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